Politique
Diplomatie : Issoufou Mahamadou élu membre associé de l’académie des sciences d’Outre-Mer de France
L’ancien Président de la République, par ailleurs président de la Fondation Issoufou Mahamadou vient une fois de plus d’honorer son pays. Il a été élu comme membre associé de l’Académie des Sciences d’Outre- Mer à son Assemblée plénière.

Le vendredi 13 Mai 2022, l’Académie des Sciences d’outre-Mer à au terme des travaux de son Assemblée plénière a élu à l’unanimité, Son Excellence ISSOUFOU Mahamadou, ancien Président de la République comme membre associé de cette prestigieuse académie.
L’Académie des sciences d’outre-mer est une société savante créée en 1922 dont le domaine d’activité concerne principalement la géographie et l’histoire générale en Afrique, Amérique latine, Asie, Océanie. Son siège est situé dans le 16ᵉ arrondissement de Paris, au nᵒ 15 de la rue La Pérouse.
Pour rappel, l’ancien président Issoufou Mahamadou est récipiendaire du Prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique. Récemment, il a été désigné par le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres pour diriger une équipe de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel.

Politique
Tribune: Séparation CEDEAO-AES : Entre divergences politiques et enjeux de reconnaissance

Les récents événements politiques de l’espace ouest africain enregistrent le 29 janvier 2025 comme la date où la séparation entre l’organisation régionale ouest-africaine et les pays de l’Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) était devenue une évidence. Le vin est donc tiré.

Déjà la veille, c’était des manifestations dans plusieurs villes du Burkina Faso et du Niger, avec pour motif la célébration de la sortie de la Cédéao. Sur des pancartes, on lisait : « À bas la Cédéao et vive l’AES » ou « Oui à l’AES, non à la Cédéao ». Ou « Adieu la Cédéao aux mains liées ».
Du côté de ces trois pays, le divorce est bel et bien consommé. C’est plutôt la Cédéao et ses dirigeants qui ont du mal à avaler cette couleuvre de divorce après un siècle plein de vie commune, de cohabitation pacifique et intelligente.
En effet, la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cédéao est la résultante de cette décision qualifiée d’irréversible prise par les trois présidents de transition : Traoré, Goïta et Tiani. Même si le président Allassane Ouattara de la Côte d’ivoire tient dur comme fer pour retrouver le quorum des 15 membres, ce désir ardent vient d’être douché et désamorcé par la déclaration sanctionnant la tournée du président ghanéen, John Dramani Mahama qui évoquait « la nécessité d’une reconnaissance de l’AES par la Cédéao ». La reconnaissance !!!
Le réalisme pour la sécurité
Cette déclaration du président Mahama participe d’un réalisme politico-diplomatique qu’il faudra accepter même s’il consacre une rupture majeure dans l’équilibre politique et diplomatique de la région ouest africain. Car la réponse aux problèmes posés par les trois pays de l’AES est très loin d’être trouvée dans le contexte actuel où les enjeux sécuritaires préoccupent moins la Cédéao à 13.
Le talon d’Achille de notre Cédéao est ostensiblement connu. L’influence externe primant sur les besoins et aspirations réels des occupants de l’espace Cédéao. C’est la raison fondamentale qui a motivé cette décision irrévocable du trio sahélien : s’affranchir d’une organisation qu’ils jugent inféodée aux intérêts occidentaux, impérialistes et éloignée des réalités sécuritaires locales.
Parlons de ces réalités sécuritaires. A la vérité, les enjeux sécuritaires dans le Sahel doivent être une préoccupation partagée par tous les pays de l’espace ouest africain. Si le Sahel reste insécurisé et émaillé fréquemment par des attaques recurrentes, tous les autres pays sont, par voie de conséquence et à l’évidence de la porosité des frontières, aussi dans l’insécurité. Ceci étant, l’effort de contingentement implicite et circonstanciel de l’avancée du terrorisme vers les autres pays notamment côtiers doit être salué et soutenu. Aujourd’hui, l’on a comme l’impression que ce sont uniquement ces trois pays qui sont les plus concernés. Tant s’en faut. Ces derniers constituent, à la vérité, le rideau de fer, le rempart pour les autres pays de l’espace commun. Les opérations militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger permettent de retenir et de contenir les assauts terroristes. Ce qui protège indirectement les 13 pays restants de la Cédéao et impose la vraie question de cohabitation.
Le dilemme de reconnaissance
Il est évident que la reconnaissance internationale d’une organisation régionale communautaire passe par un processus rigoureux, même si l’un des plus importants est bien respecté à savoir la volonté des États souverains décidant d’en créer et en définir les règles et les objectifs. On pourra néanmoins ergoter sur le statut des pilotes : ils ont des putschistes. Cependant…
Si la volonté d’autodétermination des États sahéliens est affirmée, leur reconnaissance sur la scène régionale et internationale est jusqu’à ce jour en rude souffrance. La Cédéao, qui regroupe encore la majorité des économies ouest-africaines, continue de bénéficier d’un soutien diplomatique et financier important, notamment de la part des autres institutions internationales.
Le challenge pour l’AES est de convaincre, mais de quelle manière ? La première et principale étape demeure la légitimité démocratique : ils doivent être démocratiquement élus. Donc, il faut impérativement organiser des élections. Reconnaitre un regroupement porté par des non déclarés à l’issue d’un processus électoral libre et transparent serait un crime contre la doctrine Tobar.
Elle est, en effet, l’une des doctrines qui traitent de la reconnaissance des gouvernements en droit international, surtout la légitimité des régimes issus de coups d’État et leur acceptation sur la scène internationale. Selon cette doctrine, un gouvernement issu d’un coup d’État ou d’un soulèvement non constitutionnel ne doit pas être reconnu tant qu’il n’a pas obtenu l’approbation démocratique de la population par des élections légitimes. De ce fait, les actes posés par les dirigeants bénéficiaires de ces coups d’Etat ne recevront pas d’assentiment au plan international.
Corrélativement à la doctrine Tobar, nous pouvons évoquer la théorie constitutive en matière de reconnaissance internationale qui affirme qu’un État ou une organisation n’existe pleinement en droit international que s’il est reconnu par d’autres États. La reconnaissance confère une légitimité diplomatique et juridique. Un État non reconnu ne peut pas pleinement exercer ses droits sur la scène internationale. Il ne peut non plus l’exercer à travers une association avec d’autres États de même nature.
Au regard de ces principes du droit international public qualifié de droit de coordination et de régulation, on note une forme d’imbroglio découlant des comportements de certains pays de l’espace dont le Togo. Le fait de manifester son intérêt à rejoindre l’AES ne serait pas, de facto, une reconnaissance de cette organisation par un pays » pour le moment » membre de la Cédéao ? Même si on fait fi des conséquences que cela pourrait engendrer, l’on se demande aussi si cette seule reconnaissance qui prend déjà la forme déclarative suffirait-elle à l’AES de faire valoir son statut juridique international ? J’en doute fort.
A l’évidence, le dilemme de reconnaissance se pose à deux niveaux avec acuité. Reconnaitre l’AES pour poser les nouvelles bases de cohabitation et de coopération pour une lutte commune contre le terrorisme en vue de sécuriser l’espace commun ou rester dans cette cacophonie voire ce cocon de méfiance, de défiance et de soupçon qui rend davantage délétère notre territoire à nous tous.
Une solution vitale, surpassant toute considération, doit sortir des deux externes pour la paix en Afrique de l’ouest.
Donis AYIVI
Politiste et Consultant en communication
Politique
Nation: Souveraineté nationale et sauvegarde de la patrie : Ousseini Malam Moussa Ahmet, toujours débout pour soutenir le CNSP
Depuis dix (10) mois, le Niger est dirigé par les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avec à sa tête le Général de Brigade, le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani. L’arrivée des nouvelles autorités suite aux évènements du 26 juillet 2023 a suscité l’espoir d’un Niger nouveau avec l’affirmation de la souveraineté nationale et la défense de la Patrie. Pendant plusieurs mois, les nigériens l’ont démontré à travers le combat mené pour le départ des forces étrangères de notre pays mais aussi et surtout la résilience face aux sanctions infligées par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Dans cet élan de patriotisme, beaucoup de nigériens se sont engagés volontairement à soutenir les actions des nouvelles autorités. Les déclarations de soutien et autres rassemblements à travers le pays sont organisées grâce à l’engagement et à la mobilisation de ces patriotes, convaincus de la conduite des autorités du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Au niveau de la région de Zinder, un compatriote engagé s’est distingué à travers ses multiples actions accordés aux différentes structures de la région. Le patriote Ousseini Malam Moussa Ahmet figure emblématique du soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a investi son temps, son énergie et ses moyens financiers pour contribuer à bien mener cette bataille. En effet, le combattant Ousseini Malam Moussa Ahmet, Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs des eaux et énergie du Niger (SYNTREEN, section de la société de raffinage de Zinder (SORAZ), par ailleurs Vice Coordinateur régional de la Convergence pour la Sauvegarde Nationale (COSNA-Niger) est connu des autorités administratives, coutumières et religieuses, les syndicats, les structures des jeunes et les organisations de la société civile pour sa détermination et son accompagnement.
Parmi ces actions de parrainage on peut citer : la tenue de la déclaration de la population de Baoucheri ; La conférence de sensibilisation du CCA/OSC communal I de Zinder avec comme thème les Grands efforts des autorités du CNSP par rapport à l’eau potable de Zinder ; la tenue du sit in de soutien des jeunes filles leaders engagées du groupement Hadin Gouiwa de la région de Zinder ; Activité de la 3eme édition de la coupe du Président du CNSP ; La journée de sensibilisation sur l’importance pour chaque citoyen de contribuer au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie ; la lecture du saint coran à la mosquée de laouali Balla et la journée de sensibilisation des jeunes à travers le conseil de la jeunesse de la ville de Zinder sur les impacts du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO : Quelle contribution de la Jeunesse ?. Cette conférence débat a été organisée le 18 février 2024 à l’École Nationale de Santé Publique de Zinder.




Pour encourager ces actions entreprises par ce digne fils du terroir, certaines structures l’ont décerné des témoignages de satisfaction comme celui du Collectif des centrales syndicales de la région de Zinder ; des jeunes filles leaders engagées; du comité d’organisation du débat National (COPAD) ou encore celui de la confédération générale des syndicats libres du Niger/Zinder. C’est dire que ce patriote engagé pour la cause nationale près à soutenir à tout moment est à saluer en encourager.
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