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Message à la Nation du Président de la République, Chef de l’État, SEM. Mohamed Bazoum, à l’occasion du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Niger

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Demain, 3 août 2022, nous célébrerons le 62ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. En accédant à l’indépendance, le Niger, notre pays, État enclavé et sahélien à très vaste étendue, a fait de la consolidation de son unité la pierre angulaire de son projet de bâtir une Nation prospère et épanouie.  

Le dessein d’édifier une Nation nigérienne Une et solidaire est une boussole qui a servi de repère à toutes les générations de dirigeants de notre pays, malgré les vicissitudes auxquelles ont pu être confrontés les différents régimes politiques qui se sont succédé.

Notre quête d’un régime politique devant épouser nos valeurs sociétales fondamentales, tout en adhérant aux valeurs universelles de la démocratie et de l’Etat de droit, est adossé à l’exigence de la préservation des vertus cardinales que sont l’unité, la culture de la paix, la tolérance, la solidarité et la concorde nationales.

Dans mon discours d’investiture du 2 Avril 2021, j’affirmais que « notre unité et notre solidarité seront notre immunité vis-à-vis de nos deux grands ennemis que sont le terrorisme et la pauvreté ».  

C’est dire qu’au-delà des divergences politiques qui constituent la sève nourricière des Etats démocratiques, qu’au-delà des divergences d’opinion nécessaires à l’enrichissement du débat politique pour mieux préparer les citoyens à une gouvernance responsable, nous avons la responsabilité collective de créer les conditions d’un consensus fort aujourd’hui plus qu’hier en vue de lutter contre la grande menace que représente le terrorisme pour notre pays.

Dès mon accession à la magistrature suprême j’ai entamé des consultations régulières et inclusives avec les représentants des forces vives de la Nation, qui ont largement contribué à la création d’un climat socio-politique apaisé.

Je m’en réjouis et je reste résolument engagé sur cette voie, car ma conviction profonde est qu’une forte cohésion au sein de notre nation constitue notre plus grand atout pour faire face à nos défis si nombreux.    

Mes chers Compatriotes,

Le vote par l’Assemblée Nationale, le 22 Avril dernier, du texte modifiant et complétant l’axe 1 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, relatif à la Sécurité et la Quiétude Sociale pour adapter notre politique sécuritaire aux mutations récentes induites par la dégradation de la situation sous- régionale est assurément un acte patriotique qui ne peut que renforcer notre capacité à mieux sécuriser notre pays.

Cela conforte également notre agenda diplomatique qui reste centré, de manière prioritaire, sur les enjeux sécuritaires régionaux avec pour toile de fond la recherche d’une bonne coordination avec les États de la sous-région ouest africaine d’une part, et les puissances extrarégionales engagées dans la lutte contre le terrorisme, d’autre part.  

L’assentiment ainsi donné par la représentation nationale au Gouvernement permet   d’ajuster nos outils de coopération militaire tout en offrant à nos Forces de Défense et de Sécurité l’opportunité de bénéficier de l’expertise et de l’expérience des forces amies, dans un contexte où la prolifération du terrorisme international, depuis le début des années 2000, ne laisse aucun État à l’abri des menaces.  

Nos Forces de Défense et de Sécurité, auxquelles je rends un vibrant hommage en ce moment solennel, ont démontré à la Nation leur capacité à contenir les actions terroristes sur notre territoire avec professionnalisme et dignité. L’État ne tergiversera point quant aux moyens multiformes à mettre à leur disposition, à cet effet.

Mes chers Compatriotes,

La consolidation de l’État de droit qui doit permettre la protection des libertés individuelles et collectives ainsi que des droits humains, est une œuvre continue et progressive consistant dans la mise en place d’Institutions et d’Instruments dont la pertinence et l’efficacité doivent être évaluées à l’aune de leurs impacts réels sur notre vivre ensemble. 

C’est dans cet esprit qu’est intervenue la révision récente de la loi sur la répression de la cybercriminalité au Niger, afin d’en supprimer la peine d’emprisonnement encourue en cas de délits d’injure ou de diffamation commis par un moyen de communication électronique.

La liberté d’expression et la liberté de la presse qui constituent les principales jauges de notre respiration démocratique sont des facultés dont nous devons toutefois faire usage en toute responsabilité, surtout en cette ère de nouvelles technologies dont l’usage peut servir les meilleures causes tout autant que les pires.

Mes chers Compatriotes,

Le rapport Général Public 2021 de la Cour des Comptes nous a montré que notre gouvernance publique continue d’être caractérisée par des pratiques préjudiciables à la crédibilité de l’Etat mettant, ainsi, à rude épreuve la construction de l’Etat de droit, avec le risque d’ébranler dangereusement les fondements de notre démocratie basée notamment sur les socles de justice sociale, de la solidarité nationale et de l’attachement au caractère sacré des biens publics.

Conformément à mon discours d’investiture, je reste très ferme dans le combat pour le respect des biens publics.

Parce que notre véritable Indépendance, en tant que Nation, est tributaire de notre effort dans le développement de notre pays, nous devons profondément corriger notre manière de gérer la chose publique pour que nos politiques publiques soient vertueuses et garantes des effets positifs de long terme.

Aussi, ai-je demandé au gouvernement de prendre les mesures idoines pour satisfaire aux recommandations formulées par la Cour des Comptes, en vue de l’amélioration nécessaire de la gestion financière de l’État et de ses démembrements dans le strict respect des règles en la matière.

Les dossiers qui appellent davantage d’éclaircissements seront traités à travers les canaux appropriés afin que toutes les conséquences en soient tirées.     

Mes chers Compatriotes,

Dans la mise en œuvre du volet économique du programme de renaissance III, le gouvernement s’attèle à juguler l’impact de la pandémie de Covid-19 tout en faisant face aux effets des crises climatique et sécuritaire qui fragilisent les fondements de notre économie et même de notre société.

C’est pourquoi, l’exploitation optimale de nos potentialités économiques, conformément aux axes stratégiques de notre Plan de Développement Économique et Social (PDES 2022-2026), nous commande de focaliser nos efforts sur le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité ; la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité et la transformation structurelle de notre économie.

C’est à ce prix que nous renforcerons la résilience de notre économie pour un développement durable et une croissance inclusive. Notre pays est bientôt appelé à réaliser une forte croissance économique qui le placera à partir de 2023 parmi ceux qui connaitront les meilleures performances économiques du continent africain. Nous devrons, grâce à cette croissance, développer plusieurs secteurs de notre économie : agriculture, infrastructures, énergie, industries, nouvelles technologies, etc.

C’est de là que procède notre volonté de moderniser notre secteur rural à travers la mise en place d’un programme de pôles agro-industriels basés notamment sur un partenariat public-privé. Cela va se traduire par la création d’unités dans chacune de nos régions, en fonction des avantages comparatifs de celles-ci, intégrant des centres ruraux de collecte et de transformation des produits agricoles.

L’inclusion et la solidarité qui sont parmi les fils conducteurs du Programme de renaissance III feront en sorte que les fruits de cette croissance soient répartis de manière équitable, avec comme objectif une baisse significative du taux de pauvreté dans notre pays.

  A travers notre Stratégie de mise en œuvre de la Zone de Libre d’Echange Continentale (ZLECAF), nous nous sommes fixé comme objectif la croissance de nos exportations, en investissant dans les secteurs productifs tout en gardant notre élan dans l’amélioration du climat des affaires, pour garantir la compétitivité de notre secteur privé.

Le Gouvernement s’est ainsi résolument engagé à soutenir la création de Petites et Moyennes Entreprises et de Petites et Moyennes Industries dans les secteurs porteurs de plus-value où nous avons un avantage comparatif.

A cet effet pour accompagner les PME, PMI dans la recherche et la mobilisation de ressources, il est mis en place le Fonds National d’Appui aux Petites et Moyennes entreprises (FONAP).

J’encourage nos opérateurs économiques à s’adresser aux guichets de cette Institution. 

Mes chers Compatriotes,

Nos ambitions en matière de développement économique doivent nécessairement tenir compte du caractère très jeune de notre population.

  Si j’ai fait de l’éducation et de la formation des jeunes un engagement primordial de mon mandat, c’est parce que j’ai conscience du poids de la jeunesse dans notre population ainsi que du rôle qu’elle peut jouer dans la transformation de l’économie de notre pays.

Les examens de fin d’année de nos 2 cycles d’enseignement secondaire viennent de confirmer une fois encore que notre système éducatif est profondément malade. Avec des taux de réussite inférieurs à 30% au Brevet d’études du second cycle ainsi qu’au Baccalauréat, nous sommes sommés d’agir vite avec détermination et intelligence.

Notre première priorité, je l’ai toujours clamé, est de former des enseignants de qualité jouissant d’un statut revalorisé. Une réforme des écoles de formation des enseignants du cycle primaire a été entamée depuis une année. Nous allons mettre à profit les vacances en cours pour finaliser les réformes à entreprendre en ce qui concerne la formation des professeurs des collèges et lycées.

Par ailleurs, pour favoriser l’intégration des jeunes dans les circuits économiques nous sommes en train de créer toutes les conditions pour qu’ils tirent avantage des opportunités que nous offrent les nouvelles Technologies. Etant un pays dont les 2/3 de la population a moins de 25 ans, le Numérique doit être un des leviers de notre développement.

Conscient de l’importance de la révolution numérique, mon gouvernement s’est engagé à améliorer significativement les taux de couverture et de pénétration de l’internet haut débit. C’est ainsi que débutera avant la fin de cette année un vaste programme visant à réduire la fracture numérique à travers la connectivité de plus de 2175 villages. Plus de 3,5 millions de personnes, vivant dans des zones non desservies ou sous-desservies, auront accès au cours des trois prochaines années, à la téléphonie, à l’internet haut débit et aux services financiers numériques ; ce qui profitera aux secteurs sociaux et économiques des régions couvertes.

  Le déploiement de 150 centres numériques multi-services avant décembre 2023 facilitera l’inclusion financière et numérique de nos populations grâce aux enrôlements aux services de paiement électronique ainsi qu’aux programmes de formation et de renforcement de capacité des jeunes entrepreneurs en milieu rural.

Mes chers Compatriotes,

Depuis quelques décennies notre fête de l’indépendance coïncide avec la fête nationale de l’arbre à laquelle le Gouvernement accorde une importance toute particulière en raison de son impact sur la prise de conscience collective des défis environnementaux qui menacent notre pays. 

Cette année le thème retenu pour la circonstance est « Lutte contre l’ensablement des cours et plans d’eau : une voie pour le relèvement et la résilience des communautés locales ». Ce thème procède d’une problématique majeure en raison des menaces dont font l’objet les cours et plans d’eau notamment le Fleuve Niger, le Lac Tchad, la Komadougou, la Sirba etc, qui participent de manière considérable à la sécurité alimentaire des populations locales, qui y pratiquent leurs activités agrosylvopastorales et halieutiques.

  Les possibilités de mise en valeur de ces écosystèmes diminuent considérablement en raison de l’ensablement auquel ils sont soumis sous les effets conjugués de la pression démographique, des sécheresses, de l’érosion, des inondations et du déboisement.

Dans le contexte de l’insécurité alimentaire et de l’insécurité liée à la prévalence du terrorisme dans la région du Fleuve, il est impératif de prêter une attention particulière à la protection et au maintien des cours et plans d’eau, afin de promouvoir leur potentiel de production pour garantir des moyens d’existence sûrs aux communautés locales.       

Dans notre combat contre les effets du changement climatique le gouvernement a été instruit pour promouvoir des modes d’exploitation responsables des ressources naturelles aussi bien sur les plateaux et les bassins versants que dans les vallées et bas-fonds. Par ailleurs, un groupe de travail a été mis en place pour préparer des projets en vue de leur financement dans le cadre du projet de la grande muraille verte de façon à permettre à notre pays de tirer le maximum de profit de cette opportunité.

  Je voudrais à cet égard terminer mon propos en lançant un appel à la communauté internationale pour qu’elle soit à la hauteur de ses responsabilités sur cette lancinante question du changement climatique : les pays comme le Niger subissent en effet des calamités du niveau de l’envergure des causes exogènes qui les ont provoquées. Jamais ils ne pourront y faire face tout seuls. 

VIVE LE NIGER.

VIVE LA REPUBLIQUE.

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Tribune: Séparation CEDEAO-AES : Entre divergences politiques et enjeux de reconnaissance

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Les récents événements politiques de l’espace ouest africain enregistrent le 29 janvier 2025 comme la date où la séparation entre l’organisation régionale ouest-africaine et les pays de l’Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) était devenue une évidence. Le vin est donc tiré.

Déjà la veille, c’était des manifestations dans plusieurs villes du Burkina Faso et du Niger, avec pour motif la célébration de la sortie de la Cédéao. Sur des pancartes, on lisait : « À bas la Cédéao et vive l’AES » ou « Oui à l’AES, non à la Cédéao ». Ou « Adieu la Cédéao aux mains liées ».

Du côté de ces trois pays, le divorce est bel et bien consommé. C’est plutôt la Cédéao et ses dirigeants qui ont du mal à avaler cette couleuvre de divorce après un siècle plein de vie commune, de cohabitation pacifique et intelligente.

En effet, la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cédéao est la résultante de cette décision qualifiée d’irréversible prise par les trois présidents de transition : Traoré, Goïta et Tiani. Même si le président Allassane Ouattara de la Côte d’ivoire tient dur comme fer pour retrouver le quorum des 15 membres, ce désir ardent vient d’être douché et désamorcé par la déclaration sanctionnant la tournée du président ghanéen, John Dramani Mahama qui évoquait « la nécessité d’une reconnaissance de l’AES par la Cédéao ». La reconnaissance !!!

Le réalisme pour la sécurité

Cette déclaration du président Mahama participe d’un réalisme politico-diplomatique qu’il faudra accepter même s’il consacre une rupture majeure dans l’équilibre politique et diplomatique de la région ouest africain. Car la réponse aux problèmes posés par les trois pays de l’AES est très loin d’être trouvée dans le contexte actuel où les enjeux sécuritaires préoccupent moins la Cédéao à 13.

Le talon d’Achille de notre Cédéao est ostensiblement connu. L’influence externe primant sur les besoins et aspirations réels des occupants de l’espace Cédéao. C’est la raison fondamentale qui a motivé cette décision irrévocable du trio sahélien : s’affranchir d’une organisation qu’ils jugent inféodée aux intérêts occidentaux, impérialistes et éloignée des réalités sécuritaires locales.

Parlons de ces réalités sécuritaires. A la vérité, les enjeux sécuritaires dans le Sahel doivent être une préoccupation partagée par tous les pays de l’espace ouest africain. Si le Sahel reste insécurisé et émaillé fréquemment par des attaques recurrentes, tous les autres pays sont, par voie de conséquence et à l’évidence de la porosité des frontières, aussi dans l’insécurité. Ceci étant, l’effort de contingentement implicite et circonstanciel de l’avancée du terrorisme vers les autres pays notamment côtiers doit être salué et soutenu. Aujourd’hui, l’on a comme l’impression que ce sont uniquement ces trois pays qui sont les plus concernés. Tant s’en faut. Ces derniers constituent, à la vérité, le rideau de fer, le rempart pour les autres pays de l’espace commun. Les opérations militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger permettent de retenir et de contenir les assauts terroristes. Ce qui protège indirectement les 13 pays restants de la Cédéao et impose la vraie question de cohabitation.

Le dilemme de reconnaissance

Il est évident que la reconnaissance internationale d’une organisation régionale communautaire passe par un processus rigoureux, même si l’un des plus importants est bien respecté à savoir la volonté des États souverains décidant d’en créer et en définir les règles et les objectifs. On pourra néanmoins ergoter sur le statut des pilotes : ils ont des putschistes. Cependant…

Si la volonté d’autodétermination des États sahéliens est affirmée, leur reconnaissance sur la scène régionale et internationale est jusqu’à ce jour en rude souffrance. La Cédéao, qui regroupe encore la majorité des économies ouest-africaines, continue de bénéficier d’un soutien diplomatique et financier important, notamment de la part des autres institutions internationales.

Le challenge pour l’AES est de convaincre, mais de quelle manière ? La première et principale étape demeure la légitimité démocratique : ils doivent être démocratiquement élus. Donc, il faut impérativement organiser des élections. Reconnaitre un regroupement porté par des non déclarés à l’issue d’un processus électoral libre et transparent serait un crime contre la doctrine Tobar.

Elle est, en effet, l’une des doctrines qui traitent de la reconnaissance des gouvernements en droit international, surtout la légitimité des régimes issus de coups d’État et leur acceptation sur la scène internationale. Selon cette doctrine, un gouvernement issu d’un coup d’État ou d’un soulèvement non constitutionnel ne doit pas être reconnu tant qu’il n’a pas obtenu l’approbation démocratique de la population par des élections légitimes. De ce fait, les actes posés par les dirigeants bénéficiaires de ces coups d’Etat ne recevront pas d’assentiment au plan international.

Corrélativement à la doctrine Tobar, nous pouvons évoquer la théorie constitutive en matière de reconnaissance internationale qui affirme qu’un État ou une organisation n’existe pleinement en droit international que s’il est reconnu par d’autres États. La reconnaissance confère une légitimité diplomatique et juridique. Un État non reconnu ne peut pas pleinement exercer ses droits sur la scène internationale. Il ne peut non plus l’exercer à travers une association avec d’autres États de même nature.

Au regard de ces principes du droit international public qualifié de droit de coordination et de régulation, on note une forme d’imbroglio découlant des comportements de certains pays de l’espace dont le Togo. Le fait de manifester son intérêt à rejoindre l’AES ne serait pas,   de facto, une reconnaissance de cette organisation par un pays  » pour le moment  » membre de la Cédéao ? Même si on fait fi des conséquences que cela pourrait engendrer, l’on se demande aussi si cette seule reconnaissance qui prend déjà la forme déclarative suffirait-elle à l’AES de faire valoir son statut juridique international ? J’en doute fort.

A l’évidence, le dilemme de reconnaissance se pose à deux niveaux avec acuité. Reconnaitre l’AES pour poser les nouvelles bases de cohabitation et de coopération pour une lutte commune contre le terrorisme en vue de sécuriser l’espace commun ou rester dans cette cacophonie voire ce cocon de méfiance, de défiance et de soupçon qui rend davantage délétère notre territoire à nous tous.

Une solution vitale, surpassant toute considération, doit sortir des deux externes pour la paix en Afrique de l’ouest.

Donis AYIVI

Politiste et Consultant en communication

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Nation: Souveraineté nationale et sauvegarde de la patrie : Ousseini Malam Moussa Ahmet, toujours débout pour soutenir le CNSP

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Depuis dix (10) mois, le Niger est dirigé par les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avec à sa tête le Général de Brigade, le Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani. L’arrivée des nouvelles autorités suite aux évènements du 26 juillet 2023 a suscité l’espoir d’un Niger nouveau avec l’affirmation de la souveraineté nationale et la défense de la Patrie. Pendant plusieurs mois, les nigériens l’ont démontré à travers le combat mené pour le départ des forces étrangères de notre pays mais aussi et surtout la résilience face aux sanctions infligées par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Dans cet élan de patriotisme, beaucoup de nigériens se sont engagés volontairement à soutenir les actions des nouvelles autorités. Les déclarations de soutien et autres rassemblements à travers le pays sont organisées grâce à l’engagement et à la mobilisation de ces patriotes, convaincus de la conduite des autorités du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Au niveau de la région de Zinder, un compatriote engagé s’est distingué à travers ses multiples actions accordés aux différentes structures de la région. Le patriote Ousseini Malam Moussa Ahmet figure emblématique du soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a investi son temps, son énergie et ses moyens financiers pour contribuer à bien mener cette bataille. En effet, le combattant Ousseini Malam Moussa Ahmet, Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs des eaux et énergie du Niger (SYNTREEN, section de la société de raffinage de Zinder (SORAZ), par ailleurs Vice Coordinateur régional de la Convergence pour la Sauvegarde Nationale (COSNA-Niger) est connu des autorités administratives, coutumières et religieuses, les syndicats, les structures des jeunes et les organisations de la société civile pour sa détermination et son accompagnement.

Parmi ces actions de parrainage on peut citer : la tenue de la déclaration de la population de Baoucheri ; La conférence de sensibilisation du CCA/OSC communal I de Zinder avec comme thème les Grands efforts des autorités du CNSP par rapport à l’eau potable de Zinder ; la tenue du sit in de soutien des jeunes filles leaders engagées du groupement Hadin Gouiwa de la région de Zinder ; Activité de la 3eme édition de la coupe du Président du CNSP ; La journée de sensibilisation sur l’importance pour chaque citoyen de contribuer au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie ; la lecture du saint coran à la mosquée de laouali Balla et la journée de sensibilisation des jeunes à travers le conseil de la jeunesse de la ville de Zinder sur les impacts du retrait des pays  de l’Alliance des États du Sahel  de la CEDEAO : Quelle contribution de la Jeunesse ?. Cette conférence débat a été organisée le 18 février 2024 à l’École Nationale de Santé Publique de Zinder.

Pour encourager ces actions entreprises par ce digne fils du terroir, certaines structures l’ont décerné des témoignages de satisfaction comme celui du Collectif des centrales syndicales de la région de Zinder ; des jeunes filles leaders engagées; du comité d’organisation du débat National (COPAD) ou encore celui de la confédération générale des syndicats libres du Niger/Zinder. C’est dire que ce patriote engagé pour la cause nationale près à soutenir à tout moment est à saluer en encourager.

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